Ettore Tripodi, interview

Quels sont les thèmes principaux sur lesquels vous travaillez ? Peut-on dire que ce sont des récurrences du quotidien liées à l’histoire de l’art ? 

On peut y déceler aussi des thèmes classiques de l’histoire de l’art, tels que le paysage ou la nature-morte… 

Certains critiques ont parlé, à votre sujet, de références à Giotto, à la période du Novecento, puis à Giorgio de Chirico, Pablo Picasso… sans oublier l’Antique… Êtes-vous d’accord ? 

Ce lien entre le passé et le présent est-il aussi une manière de parler différemment de la société dans laquelle nous vivons en prenant de la distance ? 

Comme de représenter la louve de Remus et Romulus, symbole de la ville de Rome dans l’Antiquité ?  

Comment débutez-vous alors vos séries ? 

Voulez-vous par ailleurs appuyer le côté sauvage de l’homme, par ce lien très accentué à l’animal ? 

Pourrait-on dire comme une tragédie antique ? 

Est-ce une manière de vous détacher d’un présent ou d’une actualité des temps parfois brutale ? 

Vous semblez néanmoins vous référer particulièrement aux années 1920 et 1930, une période trouble en Europe et aussi celle du Retour à l’ordre de Pablo Picasso. Est-ce un hasard ? 

Vos tonalités sont assez douces, dans ces dégradés de gris, de verts ou roses…

Travaillez-vous toujours des formats relativement restreints ?